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  • Je dis à tout le monde que tout va bien, mais en réalité tout va mal. Le désespoir me gagne de plus en plus.

    POURQUOI? Pourquoi il n'y a que vous, les gothiques, mes sombre amis, qui me comprenez?

    Pourquoi je ne suis bien qu'avec vous? Même dans ma propre famille je me sens comme une étrangère.


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  • A vous chère soeur. Si le message n'est pas lisible, voici ce qu'il est écrit:

    Um meine geliebte Schwester.

    Du bist nur Schwester Mortem Amici! Ich bin hier, und ich werde mich gegebenenfalls zu töten, so dass Sie die Finsternis zu kämpfen. Ich mein Leben geben für Sie, um zu leben und glücklich zu sein! Sie sind ein guter Mensch, nie vergessen werden!

     


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  • J'ai localisé Mary aux États-Unis, dans une université où apparemment, l'invocation de Mary semblait être le truc à la mode, cinq jeunes ont été retrouvés morts, les yeux arrachés, trois dans leur salle de bain, deux dans les toilettes de l'université.

    Ils ont tous eut les yeux arrachés et sont morts suite à l’hémorragie, ce qui est le mode de fonctionnement de Mary. Les autorités humaines ont parlées d'un tueur fou qui sévissait dans le campus qui ,miraculeusement, n'a toujours pas été retrouvé.

    Une fois arrivée sur place, je me suis cachée dans une ruelle non-loin de l'université, et j'ai attendu que la nuit vienne, histoire que je puisse invoquer et capturer Bloody Mary en toute tranquillité et en toute discrétion. La manière dont j'ai occupé ma journée n'a pas d'importance. La nuit venue, j'entrais dans l'université par une fenêtre et me dirigeai droit sur les toilettes, voulant terminer cette mission au plus vite. Un bruit aigu retentit derrière moi, comme un couinement étouffé. Je me retournais d'un coup, ma faux à la main prête à affronter un grand danger. La créature dangereuse et maléfique qui se trouvait derrière moi n'était autre qu'un chiot, un bébé husky. Mais qu'est-ce qu'il fichait là?! Un chiot dans une université au beau milieu de la nuit, il devait être entre minuit et deux heures du matin. Autant vous dire que je n'en revenais pas. Me rappelant la raison de ma présence sur Terre, je repris ma route, le chiot sur mes talons. Arrivée aux toilettes, je pris soin de laisser la boule de poil à l'entrée et je pénétrai dans le lieu de la bataille. L'avantage des toilettes des universités, c'est qu'elles sont équipées de grands miroirs, nécessaires pour appeler Bloody Mary.

    Je me mis face au miroir et récitais le rituel d'invocation. Bloody Mary apparut dans le miroir. La légende humaine était vraie sur ce point, c'est bien une jeune fille aux mains couvertes de sang, du fait qu'elle s'était arraché les ongles sur le couvercle de son cercueil. Elle restait là à me fixer de l'autre côté du miroir. Le problème, c'est qu'il faut qu'elle passe de mon côté pour que je puisse l'avoir, et elle, elle restait là, sans bouger. La provoquer fut la seule manière qui me vint à l'esprit pour la faire sortir. Je sortis donc ma faux, de taille conséquente, et je prononçais les mots que voici:" Tu ne me fais pas peur Mary, je suis là pour t'emmener en Enfer et tu ne vas pas m'en empêcher."

    Ces quelques mots eurent leur effet, elle me sauta littéralement dessus, frappant et griffant comme une furie, cherchant à m'arracher les yeux, comme elle le fait si bien. Elle avait une force immense, difficilement imaginable quand on voit sont corps frêle. Je sais ce que vous pensez, vous vous dites:"Si tu avais pris le temps de lire les rapports des autres équilibristes, tu l'aurais sus chère amie." Eh bien sachez que je les ai tous lus ces rapports, malgré mes réticences, et aucun ne mentionnait une telle force. Je fus rapidement submergée par la pluie de coups qui s'abattait sur moi. J'arrivais à peine à parer quelques coups tandis qu'elle me faisait valser dans toute la pièce.L'humour est mal-venu dans une telle situation, mais cette furie pourrait monter sans problème une entreprise de démolition, le trois quarts de la pièce était détruit. Je fus jetée à terre et Mary se jeta sur moi. Sonnée par le choc, je maintenais avec difficulté ses mains à distance de mon visage. A bout de force, je vis les affres de ma vie humaine défiler devant mes yeux. Ma stratégie d'attaque s'étant changée en stratégie de défense désespérée, je priais Dieu de m'aider, de m'aider à combattre, de m'aider à vivre, je ne voulais pas mourir... Je ne voulais PLUS mourir. Je commençais à perdre espoir, lorsque le chiot se mit à aboyer, détournant l'attention du monstre qui était sur moi. Mes forces revenant, je profitais de cette diversion pour riposter. Malgré sa taille, je maniai ma faux avec une grande dextérité. Je repris vite le dessus, rendant les coups que je prenais. Malgré sa grande agilité, j'arrivais enfin à l'atteindre, seulement pour terminer cette mission, je devais atteindre le coeur. Mary ne peut pas mourir, puisqu'elle l'est déjà, mais de cette manière, je l'enverrai au Purgatoire.

    Les armes des équilibristes ont un effet particulier sur les âmes et les démons que nous chassons. Sur chaque ordre de mission est écrit où la "cible" doit aller. Pour les y envoyer, il y a un code: Pour le Purgatoire, il faut frapper au coeur, pour les Enfer, nous devons frapper à la tête, ce qui paraît être plus douloureux. Quand au Paradis, rares sont les personnes dont nous nous occupons qui y vont, et dans ce cas, un ange nous attend pour l'y emmener. Mais retournons sur Terre, dans les toilettes dévastées d'une université où un combat acharné est en train de se dérouler.

    De la lave était en train de me couler dans les bras, j'avais le dos perclu de courbatures, mais je continuais de me battre, je continuais d'y croire, et je finis par lui atteindre la tête avec le pommeau de ma faux, et le coeur avec la lame. Comme d'habitude, il y eut un halo de lumière éblouissant autour de Mary, et elle disparut, partie pour le Purgatoire.


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  • La vie, c'est comme une boîte de chocolats,

    On ne sait jamais sur quoi on va tomber.

    Si on suit ce raisonnement là,

    Ça voudrait dire que le temps nous est compté,

    Et que notre vie, par le hasard est dirigée.

    Et comme à chaque fois,

    Il y a les bons et les mauvais chocolats.

    Certains diront que c'est comme ça, que c'est la fatalité,

    Moi je dis que c'est notre destin et qu'on peut le changer.

    C'est sûr que les chocolats, on ne peut pas tous les apprécier,

    Mais on peut apprendre à les aimer,

    Comme on peut apprendre à savourer chaque instant que la vie nous donne, chaque heure,

    Ainsi, les bon chocolats sont encore meilleurs.

     

    PROFITEZ DE LA VIE BON SANG!! NE LAISSEZ PERSONNE GÂCHER VOS BON MOMENTS, SINON, A QUOI BON VIVRE?!


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